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Charlemagne se sentait-il français ? / Georges Minois / Association de formation, d'études et de recherche en sciences humaines (2017) in Sciences humaines (Auxerre), 295 (08/2017)
[article]
Titre : Charlemagne se sentait-il français ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Minois, Auteur Editeur : Association de formation, d'études et de recherche en sciences humaines, 2017 Article : p.30-31 Langues : Français (fre)
in Sciences humaines (Auxerre) > 295 (08/2017)Descripteurs : nation Tags : Charlemagne : 0742-0814 Résumé : Analyse du statut à accorder à l'empereur Charlemagne dans l'histoire de la nation française : l'ancrage essentiellement germanique de cet empereur ; une figure tutélaire que se disputent les monarchies capétienne et germanique à partir du 12e siècle ; son appropriation par le nationalisme nazi dans les années 1930 puis par les partisans de l'Union européenne à partir des années 1950 ; son oubli par les Français des années 2000. Nature du document : documentaire Genre : Article de périodique [article] Charlemagne se sentait-il français ? [texte imprimé] / Georges Minois, Auteur . - Association de formation, d'études et de recherche en sciences humaines, 2017 . - p.30-31.
Langues : Français (fre)
in Sciences humaines (Auxerre) > 295 (08/2017)
Descripteurs : nation Tags : Charlemagne : 0742-0814 Résumé : Analyse du statut à accorder à l'empereur Charlemagne dans l'histoire de la nation française : l'ancrage essentiellement germanique de cet empereur ; une figure tutélaire que se disputent les monarchies capétienne et germanique à partir du 12e siècle ; son appropriation par le nationalisme nazi dans les années 1930 puis par les partisans de l'Union européenne à partir des années 1950 ; son oubli par les Français des années 2000. Nature du document : documentaire Genre : Article de périodique Minois Georges. « Charlemagne se sentait-il français ? » in Sciences humaines (Auxerre), 295 (08/2017), p.30-31.Histoire du rire et de la dérision / Georges Minois / Fayard (2001)
Titre : Histoire du rire et de la dérision Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Minois, Auteur Editeur : Fayard, 2001 Description : 637 p. ISBN/ISSN : 978-2-213-60696-5 Langues : Français (fre) Descripteurs : rire Résumé : Le rire est une vertu que Dieu a donnée aux hommes pour les consoler d'être intelligents, disait Marcel Pagnol.
Une vertu qui a plus de deux mille ans, comme en témoignent les recueils d'histoires drôles dont Grecs et Romains étaient déjà friands. Mais peut-on rire de tout ? Oui, affirme Démocrite, dont le rire désabusé a des accents étonnement modernes. Oui, dit aussi Cicéron qui répertorie mille façons de faire rire. Non, proclament en revanche les Pères de l'Église, car le rire est un phénomène diabolique, une insulte à la création divine, une manifestation d'orgueil.
Leurs arguments ne sont cependant guère entendus au Moyen Age : les rois s'entourent de fous, les hommes jouent à se moquer les uns des autres lors des charivaris, et l'humour, qui n'est encore que parodie, se glisse même dans les sermons des prédicateurs. Avec Rabelais apparaît une autre façon de rire, un rire ambigu qui ébranle toutes les certitudes et se prolonge au-delà de la Renaissance, un rire tour à tour picaresque, grotesque, burlesque.
La monarchie absolue veut faire rentrer les rieurs dans le rang. Mais peut-on domestiquer le rire ? Déguisé en humour acide, il ronge peu à peu les fondements du pouvoir et de la société. C'est tout naturellement qu'au XIXe siècle il trouve son terrain de prédilection dans la satire politique, tandis que les philosophes dissèquent ses vertus, parfois pour les déplorer, et que Baudelaire recherche le " comique absolu ".
L'ironie devient un mode de relation de l'homme au monde. Elle protège contre l'angoisse et l'exprime en même temps. " Je ris avec le vieux machiniste Destin ", écrit Victor Hugo qui fixe en des formules immortelles l'ambiguïté du rire. Avec les Zutistes, Fumistes et autres J'menfoutistes, le XIXe siècle s'achève sur une apothéose du rire insensé. Le monde va désormais tout tourner en dérision, ses dieux comme ses démons.Nature du document : documentaire Histoire du rire et de la dérision [texte imprimé] / Georges Minois, Auteur . - Fayard, 2001 . - 637 p.
ISBN : 978-2-213-60696-5
Langues : Français (fre)
Descripteurs : rire Résumé : Le rire est une vertu que Dieu a donnée aux hommes pour les consoler d'être intelligents, disait Marcel Pagnol.
Une vertu qui a plus de deux mille ans, comme en témoignent les recueils d'histoires drôles dont Grecs et Romains étaient déjà friands. Mais peut-on rire de tout ? Oui, affirme Démocrite, dont le rire désabusé a des accents étonnement modernes. Oui, dit aussi Cicéron qui répertorie mille façons de faire rire. Non, proclament en revanche les Pères de l'Église, car le rire est un phénomène diabolique, une insulte à la création divine, une manifestation d'orgueil.
Leurs arguments ne sont cependant guère entendus au Moyen Age : les rois s'entourent de fous, les hommes jouent à se moquer les uns des autres lors des charivaris, et l'humour, qui n'est encore que parodie, se glisse même dans les sermons des prédicateurs. Avec Rabelais apparaît une autre façon de rire, un rire ambigu qui ébranle toutes les certitudes et se prolonge au-delà de la Renaissance, un rire tour à tour picaresque, grotesque, burlesque.
La monarchie absolue veut faire rentrer les rieurs dans le rang. Mais peut-on domestiquer le rire ? Déguisé en humour acide, il ronge peu à peu les fondements du pouvoir et de la société. C'est tout naturellement qu'au XIXe siècle il trouve son terrain de prédilection dans la satire politique, tandis que les philosophes dissèquent ses vertus, parfois pour les déplorer, et que Baudelaire recherche le " comique absolu ".
L'ironie devient un mode de relation de l'homme au monde. Elle protège contre l'angoisse et l'exprime en même temps. " Je ris avec le vieux machiniste Destin ", écrit Victor Hugo qui fixe en des formules immortelles l'ambiguïté du rire. Avec les Zutistes, Fumistes et autres J'menfoutistes, le XIXe siècle s'achève sur une apothéose du rire insensé. Le monde va désormais tout tourner en dérision, ses dieux comme ses démons.Nature du document : documentaire Minois Georges. Histoire du rire et de la dérision. Fayard, 2001, 637 p.Réservation
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